Conduite d’une analyse de l’espace fiscal, l’élaboration et la mise en œuvre des outils de planification et programme budgétaire au niveau national et dans les provinces de la République Démocratique du Congo.

Client : UNICEF / RDC. ENCOURS.

En vue du renforcement des processus de planification, programmation et budgétisation aux niveaux national et provincial afin de contribuer à mobiliser des ressources publiques supplémentaires vers les secteurs prioritaires en République Démocratique du Congo (RDC) l’UNICEF avait lancé un appel à proposition pour la sélection un cabinet disposant des compétences techniques et moyens matériels et humains nécessaires pour la réalisation de cette prestation. C’est dans ce cadre que Congo Challenge était sélectionné. La mission de Congo Challenge consistait à :

  • Conduire une analyse de l’espace budgétaire, de l’efficacité et l’efficience budgétaire tout en mettant en exergue le lien entre les plans et les budgets au niveau national et 2 provinces cibles avec un focus sur les secteurs prioritaires. Ceci permettra afin d’identifier les principaux goulots d’étranglement en matière de planification, budgétisation et aussi de formuler des recommandations de politiques ;
  • Sur la base du contexte national et des expériences d’autres pays, réviser les outils de planification et programmation notamment les CDMT, PAP, Budget programme et outils de suivi et évaluation budgétaire en mettant un focus sur le niveau provincial ;
  • Former les acteurs de 2 provinces cibles sur les nouveaux outils de planification, programmation et exécution budgétaires et maîtriser les outils d’élaboration des budgets-programmes/PAP/RAP.
  • Accompagner au moins 2 provinces dans la mise en œuvre des PDP et du développement d’outils de programmation et budgétisation et des cadres de pilotage

Effets de la Covid-19 sur le secteur minier congolais principal levier de la croissance du pays.

Client : Gouvernement Congolais (RDC).

La croissance économique du pays étant essentiellement tirée par le secteur minier, la baisse des cours des produits miniers marchands représente un réel risque sur la croissance économique et par conséquent sur les recettes fiscales et douanières en cours, ainsi que sur la loi des finances pour l’exercice 2020.

La diminution de recettes inhérente à la contraction des activités productives dans le secteur minier, occasionnera une révision à la baisse des dépenses publiques et, par conséquent, un risque élevé de non-réalisation de certains objectifs du Gouvernement. L’impact de la crise sanitaire occasionnée par le COVID-19 sur la production et les exportations minières peut avoir de répercussions et conséquences multiformes qu’il convient d’étudier, d’évaluer et d’analyser sur le plan socioéconomique notamment sur les recettes publiques, les activités des secteurs économiques, l’emploi, la pauvreté et le développement à court, moyen et long termes.

Ainsi, en vue de poursuivre une exécution aisée du PNSD à la suite de la perturbation de son plan opérationnel au cours de cette année 2020, le Gouvernement voudrait opérer des ajustements nécessaires pour tenir compte des effets et impacts éventuels de la Covid-19 sur le secteur minier pour préserver les acquis et le niveau de sa contribution à la croissance économique et favoriser ainsi, un retour rapide et assuré sur la trajectoire opérationnelle dès janvier 2021.

L’identification des cibles stratégiques devant orienter l’action d’ajustement au niveau sectoriel, l’organisation d’une étude d’évaluation des impacts de la COVID-19 sur ce secteur a été jugé opportune. Il s’agit d’une étude de la nature et l’ampleur du choc sanitaire sur le secteur minier en vue d’identifier et de maitriser les différents canaux de transmission par lequel les effets directs, indirects et induits de la pandémie se font ressentir sur ce secteur minier et à travers ce dernier sur les autres secteurs. Il s’agit aussi de dégager les impacts socioéconomiques réels ainsi que les risques potentiels qu’encoure le secteur minier en vue de formuler, à terme, des recommandations pour une meilleure stratégie intégrant la réponse au choc sanitaire et l’atténuation des impacts en vue de préservation des acquis d’un secteur jugé à fort potentiel économique et social.

Elaboration du programme de diversification de l’économie et de renforcement de la compétitivité du secteur privé.

Client : Gouvernement Congolais (RDC). ENCOURS.

Malgré les grandes performances réalisées en termes de croissance, la diversification de l’économie reste un défi majeur à relever au Congo. En effet, l’économie congolaise de 2001 à 2020 est restée peu variée et peu industrialisée. Globalement, l’économie est dominée par la production primaire dont la densité affiche une variation croissante sous le bond du développement véloce des activités dans le secteur minier. Selon le Comité Permanent de Cadrage Macroéconomique (CPCM), l’ampleur du secteur primaire est effectivement passée de 32% en 2005 à 40% en 2012 à 43% en 2015. De ce fait, l’économie reste encore fortement précaire face aux fluctuations des cours des produits primaires et aux cycles dégagés dans la politique budgétaire. Cette situation s’avère inquiétant dans ce sens qu’elle expose l’économie nationale à des crises à répétition principalement liées aux différents chocs d’origine extérieure, en particulier ceux liés à la chute des cours des principaux produits d’exportation de la RDC.

L’objectif principal de cette étude consiste à doter le Gouvernement d’une stratégie nationale de diversification de l’économie en vue de rationnaliser et d’optimiser la mise en œuvre du Plan National Stratégique de Développement (PNSD). En effet, à travers ce document, le Gouvernement met un accent particulier sur la diversification économique dans son troisième pilier. Par cette orientation, il entend prioriser l’inclusion sectorielle en combinant les secteurs à forte potentialité de croissance (mines, hydrocarbures, métallurgie…) et ceux à forte potentialité de création d’emplois (foresterie, agriculture vivrière et de rente, agro-industrie…). Les secteurs extractif et agricole y sont donc considérés comme les deux grandes catégories des secteurs productifs qui, avec des chaines des valeurs approfondies, devront fonder l’économie congolaise à la première étape de son évolution séquentielle vers une économie à croissance inclusive avec effets d’entrainement sur d’autres secteurs, tels que l’industrie, le commerce et le tourisme.

Elaboration du Plan quinquennal de transports 2020-2024.

Client : Gouvernement Congolais. ENCOURS.

La RDC accuse une faiblesse de densité de ses réseaux de communication et ses moyens de transport. En effet, il est à noter que les infrastructures de base, en général, et celles de Transports et de Communications, en particulier, sont restées plusieurs années après l’indépendance du pays en 1960, dans un état embryonnaire. Elles ne se sont pas adaptées au rythme de croissance démographique du pays qui est passée d’environ 30 millions d’habitants aux années 1990, à plus de 80 millions à ce jour. Ce retard d’adaptation est également préjudiciable au développement économique du pays et aux exigences de la modernité, notamment sur le plan normatif et de Développement Durable qui, étant parmi les Objectifs de Développement Durable, rappelle en matière de pollution que le secteur des transports est parmi les plus polluants dans le monde.

Pour ce faire, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National Stratégique de Développement 2019-2023, il est prévu de mener certaines études spécifiques en vue d’apporter des indications claires sur certains défis et enjeux du développement national. Parmi les études à mener figure, l’élaboration du Plan quinquennal des transports 2020-2024, comme le premier palier d’opérationnalisation du plan directeur intégré des transports de la RDC (PDIT) qui a d’ailleurs été financé par la Banque Africaine de Développement.

Etude sur l’évolution de la situation politique de la République Démocratique du Congo de 1990 à nos jours.

Client : Gouvernement Congolais (RDC). MARS 2021.

La RDC se remet encore d’une série de conflits qui ont éclaté dans les années 1990. Au terme des transitions successives organisées de 1990 à 2006, la RDC a pu tenir des élections générales (présidentielle et législatives), en 2006, 2011 et en 2018 qui a vu Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fils de l’opposant historique de la RDC, Etienne Tshisekedi, remporter le scrutin de décembre 2018, succédant à Joseph Kabila qui dirigeait le pays depuis 18 ans. La transition vers une vie politique démocratique encore très récente en RDC a été longtemps entachée de violences, créant ainsi une instabilité politique et sécuritaire. Les premières élections démocratiques depuis la chute de Mobutu, ont été organisées en 2006, grâce au soutien indispensable logistique et financier de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Comme en 2006, les élections suivantes de 2011 n’ont pas été exemptes de violences. Elles ont aussi été entachées par de nombreuses irrégularités et suspicions de fraudes suscitant d’importantes contestations. C’est compte tenu du tableau peint ci-dessus que CMOC a pris l’initiative de solliciter le concours de Congo Challenge pour la réalisation d’une étude qui permettrait d’analyser la dynamique politique de la RDC ainsi que les perspectives d’une stabilité politique en phase avec l’objectif de développement du pays. Ainsi, le présent rapport comprend trois parties dont la première donne un bref aperçu historique de la longue transition politique de 1990 à 2006, la deuxième se focalise sur la situation politique de la troisième république coïncidant à l’instauration de la gouvernance démocratique, et la troisième sur les enjeux et défis pour une stabilité politique propice au développement.

Elaboration du Plan directeur d’industrialisation de la RDC.

Client : Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) Juillet 2020.

L’objectif principal de cette étude est d’élaborer le Plan Directeur d’Industrialisation de la RDC en tenant compte de six zones industrielles citées plus haut, ainsi que des orientations du PNSD relatives à la mise en œuvre des huit (8) points lumineux de développement.

Elle vise aussi à (i) réaliser un état des lieux du secteur de l’industrie congolaise; (ii) Identifier les opportunités d’investissements industriels dans ces zones; (iii) Proposer des actions concrètes susceptibles de booster le développement industriel du pays et de contribuer à la diversification de l’économie par l’approche « participation à la chaine de valeur industrielle » ; (iv) proposer les mécanismes de mobilisation de fonds pour la mise en œuvre du Plan Directeur d ‘ Industrialisation; (v) Indiquer les facteurs de risque et les mesures d’accompagnement pour mitiger ces risques.

Etude des impacts sanitaires et socioéconomiques du Covid-19 en République Démocratique du Congo et Elaboration du Programme multisectoriel d’urgence d’atténuation des effets du Covid-19 en République Démocratique du Congo (PMUAIC-19).

Client : Ministère du Plan. Juillet 2020.

Etude des impacts sanitaires et socioéconomiques du Covid-19 en République Démocratique du Congo et Elaboration du Programme multisectoriel d’urgence d’atténuation des effets du Covid-19 en République Démocratique du Congo (PMUAIC-19).

Elaboration d’un plan de mise en œuvre du processus de déploiement des agences et antennes provinciales pour une entreprise publique.

Client : Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat (CNSSAP). Décembre 2019.

L’étude commanditée avait pour objectifs de : (i) permettre à la CNSSAP de disposer d’un instrument qui lui donne les conditions techniques et financières pour la déconcentration de ses structures ; (ii) proposer un plan de développement et de déconcentration des structures de la CNSSAP sur les dix prochaines années tout en veillant sur la viabilité financière et la pérennité opérationnelle de l’Institution.

CONGO CHALLENGE a formulé les principales recommandations suivantes à la CNSSAP et ses partenaires :
(i) Prendre une décision administrative fixant la catégorisation, le profil et les missions des différentes structures ; (ii) Collecter les données spécifiques à chaque catégorie d’agents à statuts spécifiques afin de mieux affiner et compléter les simulations actuarielles ; (iii) Loger les structures à déployer  dans ses propres immeubles de rapport ou à défaut dans des bâtiments administratifs en provinces ; (iv) Mettre en œuvre  une politique prudente de déploiement dans les limites financières.