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Elaboration du programme de diversification de l’économie et de renforcement de la compétitivité du secteur privé.

Client : Gouvernement Congolais (RDC). ENCOURS.

Malgré les grandes performances réalisées en termes de croissance, la diversification de l’économie reste un défi majeur à relever au Congo. En effet, l’économie congolaise de 2001 à 2020 est restée peu variée et peu industrialisée. Globalement, l’économie est dominée par la production primaire dont la densité affiche une variation croissante sous le bond du développement véloce des activités dans le secteur minier. Selon le Comité Permanent de Cadrage Macroéconomique (CPCM), l’ampleur du secteur primaire est effectivement passée de 32% en 2005 à 40% en 2012 à 43% en 2015. De ce fait, l’économie reste encore fortement précaire face aux fluctuations des cours des produits primaires et aux cycles dégagés dans la politique budgétaire. Cette situation s’avère inquiétant dans ce sens qu’elle expose l’économie nationale à des crises à répétition principalement liées aux différents chocs d’origine extérieure, en particulier ceux liés à la chute des cours des principaux produits d’exportation de la RDC.

L’objectif principal de cette étude consiste à doter le Gouvernement d’une stratégie nationale de diversification de l’économie en vue de rationnaliser et d’optimiser la mise en œuvre du Plan National Stratégique de Développement (PNSD). En effet, à travers ce document, le Gouvernement met un accent particulier sur la diversification économique dans son troisième pilier. Par cette orientation, il entend prioriser l’inclusion sectorielle en combinant les secteurs à forte potentialité de croissance (mines, hydrocarbures, métallurgie…) et ceux à forte potentialité de création d’emplois (foresterie, agriculture vivrière et de rente, agro-industrie…). Les secteurs extractif et agricole y sont donc considérés comme les deux grandes catégories des secteurs productifs qui, avec des chaines des valeurs approfondies, devront fonder l’économie congolaise à la première étape de son évolution séquentielle vers une économie à croissance inclusive avec effets d’entrainement sur d’autres secteurs, tels que l’industrie, le commerce et le tourisme.

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