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• Date de création 08/11/2024
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L’économie mondiale en octobre 2024 est restée sur une trajectoire modérée. L’inflation en rythme annuel s’est ralentie en octobre. L’augmentation des prix des produits alimentaires s’est quant à elle quelque peu accélérée, en octobre. L’inflation hors énergie et produits alimentaires devrait rester supérieure à l’inflation totale sur la majeure partie de l’horizon de projection, tout en demeurant sur une trajectoire baissière. Le processus de désinflation devrait être soutenu par l’atténuation des tensions sur les coûts de la main-d’œuvre, sur les prix des produits alimentaires et énergétiques et par la transmission progressive du resserrement récent de la politique monétaire aux prix à la consommation. Le fléchissement du commerce international, dû notamment à une aggravation des tensions commerciales entre les principales économies, freinerait la croissance. Cette dernière pourrait aussi être plus faible si les effets décalés du resserrement de la politique monétaire s’avèrent plus marqués qu’anticipé. Toutefois, elle pourrait être plus élevée si l’inflation recule plus rapidement qu’anticipé et si le renforcement de la confiance et la hausse des revenus réels se traduisent par une augmentation des dépenses plus importante qu’attendu.

En ce qui concerne le marché des produits de base, nous avons noté une baisse des cours du cuivre, reflétant le ralentissement de l’économie chinoise. En revanche, les cours du cobalt ont affiché une modeste tendance haussière, s’inscrivant en hausse de 0,28 % par rapport à leur niveau de clôture fin septembre 2024. En outre, les prix du pétrole brut ont affiché une dynamique contrastée sur les principaux marchés de référence. En ce qui concerne les prix de l’or, ils ont connu une tendance à la hausse, en raison de la dépréciation du dollar américain sur le marché des changes international ainsi que de l’incertitude politique induite par les élections présidentielles aux États-Unis. S’agissant du secteur financier, les marchés boursiers ont globalement affiché une tendance à la hausse. En effet, cette hausse généralisée des indices boursiers peut être attribuées par le fait de la baisse effective des taux d’intérêt de la Réserve fédérale (FED) en octobre 2024, ainsi qu’à la perspective d’un assouplissement futur des politiques monétaires adoptées par les banques centrales. À l’échelle nationale, les risques entourant les perspectives économiques demeurent fortement asymétriques, principalement en raison des fluctuations défavorables des termes de l’échange et des tensions exacerbées par la crise sécuritaire et humanitaire découlant des conflits armés dans l’Est du pays. Les indicateurs économiques actuels révèlent une morosité de l’activité à court terme, témoignant d’une résilience limitée face aux perturbations exogènes...