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• Date de création 06/12/2024
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L’économie mondiale en novembre 2024 est restée sur une trajectoire modérée. L’inflation en rythme annuel s’est ralentie en novembre. Cela étant, l’atténuation progressive des tensions sur les coûts de la main-d’œuvre, sur les prix des produits alimentaires et énergétiques, ainsi que la transmission progressive du resserrement récent de la politique monétaire aux prix à la consommation devraient se poursuivre. Le fléchissement du commerce international, dû notamment à une aggravation des tensions commerciales entre les principales économies, freinerait la croissance. Celleci pourrait aussi être plus faible si les effets décalés du resserrement de la politique monétaire s’avèrent plus marqués qu’anticipé. Toutefois, l’économie mondiale devrait se renforcer au fil du temps, à mesure que la hausse des revenus réels permettra aux ménages de consommer davantage. L’atténuation progressive des effets de l’orientation restrictive de la politique monétaire devrait soutenir la consommation et l’investissement. Enfin, les exportations devraient contribuer à la reprise à mesure de l’augmentation de la demande mondiale.

En ce qui concerne le marché des produits de base, nous avons observé une baisse continue des cours du cuivre. En revanche, les cours du cobalt sont restés figés au mois de novembre, ne présentant aucune variation significative par rapport à leur niveau de clôture fin septembre 2024. Par ailleurs, les prix du pétrole brut ont affiché une dynamique contrastée sur les principaux marchés de référence. En revanche, les prix de l’or ont connu une tendance à la baisse, principalement en raison de l’appréciation du dollar américain par rapport aux monnaies de référence, ce qui a exercé une pression sur la demande pour ce métal précieux.

S’agissant du secteur financier, les indices boursiers américains ont poursuivi leur tendance haussière, soutenus par l’élection de Donald Trump, ainsi que par les perspectives d’assouplissement monétaire en décembre. En revanche, les marchés européens et japonais ont affiché des performances contrastées, influencées par des incertitudes économiques et politiques.

À l’échelle nationale, les risques associés aux perspectives économiques demeurent largement asymétriques, en grande partie en raison des fluctuations défavorables des termes de l’échange et des tensions exacerbées par la crise sécuritaire et humanitaire résultant des conflits armés dans l’Est du pays. Les indicateurs économiques contemporains signalent une morosité persistante de l’activité à court terme, illustrant une résilience limitée face aux chocs exogènes.