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BEQ (Septembre 2020) | ViewTélécharger |
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- Date de création 10/09/2020
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Le second quadrimestre de l’année 2020 restera caractérisé par cette phrase-phare du Fonds monétaire international (FMI) : « Une crise sans précédent, une reprise incertaine »1. En effet, la crise de la Covid-19 a eu des répercussions économiques hétérogènes et plus graves que ne l’ont prévues les données économiques disponibles au cours du premier semestre 2020. Les évidences empiriques indiquent une contraction plus prononcée dans certains pays que dans certains autres, un renforcement de l’écart entre pays riches et ceux en développement, et une augmentation considérable du nombre des chômeurs dans quasiment tous les pays concernés par cette crise. En outre, plusieurs analyses suggèrent que la pandémie de la Covid-19 sur la productivité du travail et le niveau potentiel de la production auraient des effets socio-économiques durables. En conséquence, les priorités immédiates des pouvoirs publics devraient principalement s’atteler à atténuer la propagation de cette pandémie, en vue de limiter non seulement les coûts en termes de pertes des vies humaines, mais aussi ceux qu’elle implique à la fois en termes de ralentissement et d’incertitude économiques.
Avec une contraction de 4,9% en 2020 du PIB mondial (contre une projection de la Banque mondiale de -5,2%) et malgré la reprise plus progressive projetée dès 2021, soit 5,4 % (contre 4,2% pour la Banque mondiale), le choc de la Covid-19 compromettra les progrès considérables accomplis en matière de réduction de l’extrême pauvreté dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD). Et les plus touchés sont les plus vulnérables, dont les populations des pays en développement et d’une moindre mesure, ceux émergents...